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Jesùs Rafael Soto

Jesùs Rafael Soto (1923-2005) est une figure emblématique de l’art cinétique célèbre pour sa volonté d’inclure le spectateur dans ses constructions géométriques.
Admirateur de Mondrian et Malevitch, Soto voulait « faire bouger » les maîtres de l’abstraction, en piégeant dans ses oeuvres la pulsation du vivant. Arrivé à Paris en 1950, il rencontre rapidement Hans Arp, Alexander Calder et Fernand Léger avec qui il collabore au Projet d’Intégration des Arts de l’université centrale du Venezuela, avec pour idée de marier architecture et art moderne.

Dès 1953, il s’intéresse à la transparence du plexiglas, qu’il décore de trames géométriques se superposant, par un jeu d’interférences visuelles, à d’autres trames peintes sur le cadre en bois placé en fond de l’oeuvre. Par divers effets d’optiques, la perception que le visiteur a de l’oeuvre dépend ainsi de la position qu’il adopte : selon l’angle choisi, lignes et plans se côtoient ou s’entrecroisent en créant mouvement et relief. Le spectateur se veut déjà un acteur de l’oeuvre, dont la surface se décale de concert avec lui.

En 1955, Soto contribue à l’avènement de l’art cinétique en participant, aux côtés de Jean Tinguely et Victor Vasarely, à l’exposition « Le Mouvement » organisée par la Galerie Denise René. Fasciné par l’oeuvre mécanique présentée par Marcel Duchamp, l’artiste est plus que jamais porté par le désir d’exprimer, par ses oeuvres, la mouvance du réel.

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En 1956, sous l’influence des néo-réalistes, il se tourne vers des plans chromatiques puis crée ses premières Vibraciones, panneaux striés de fines lignes noires et blanches sur lesquels il appose ou accroche des entrelacs de fils ou des tiges métalliques. En intégrant à l’oeuvre de véritables objets, Soto introduit la troisième dimension ; par effet de moirage, les objets fixés semblent se fondre avec l’arrière-plan et perdre leur volume. Là encore, c’est par le déplacement du spectateur que la surface s’anime.

A partir de 1967, se refusant à ce qu’il considère être les facilités illusionnistes de l’Op-art, il accroche ses Pénétrables, suspensions de fils flexibles qui se meuvent à mesure que le public passe parmi eux. Si le spectateur avait jusqu’alors un rôle moteur vis-à-vis de l’oeuvre, il entretient désormais avec elle une relation de créateur : l’installation, qui prend vie lorsque le visiteur se déplace, n’existe ainsi que par la présence et l’action de celui-ci. Interactif et enveloppant, le travail de Jesùs Rafael Soto a été exposé partout dans le monde et notamment à Paris, dans le bâtiment de l’Unesco et au forum du centre Pompidou.

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