Le jeune artiste est d’abord influencé par Toulouse-Lautrec et Paul Cézanne, avant de s’intéresser à la période bleue de Picasso. Suite à sa rencontre avec Constantin Brancusi en 1909, Amedeo Modigliani, ouvre alors une parenthèse dans sa carrière d’artiste. Bien qu’il ne cesse jamais de peindre il va, à partir de cette date et jusqu’en 1914, se consacrer presque exclusivement à la sculpture et au dessin.
Au début du XXème siècle, l’art tribal est en pleine ascension auprès d’artistes avant-gardistes, tel que Picasso. Modigliani est lui-même fasciné par les masques et les danses africaines. En témoignent ainsi ses sculptures, marquées par des visages allongés sans regards, et des corps étirés. Ce n’est qu’en raison de ses problèmes respiratoires, aggravés par la taille de la pierre, qu’il se résigne à arrêter cette activité, lui qui se rêvait pourtant sculpteur. La rencontre avec Paul Guillaume conforte Modigliani dans ce choix ; le marchand lui achète de nombreuses toiles et manifeste un intérêt certain envers son œuvre peint. Modigliani est reconnu comme un artiste clef dans l’histoire de l’art.