Promotion VII (1928/1931-1936), major ex aequo
Originaire de la province de Ha Tay, Nguyễn Gia Trí intègre l’École des beaux-arts de l’Indochine en 1928 (IVe promotion), mais la quitte après deux années de formation. Incité par Victor Tardieu à la rejoindre lors de la création de l’atelier de laque initié par Inguimberty, il se forme alors avec les élèves de la VIIe promotion, et il sort diplômé en 1936. Nguyễn Gia Trí fait de la laque, son mode d’expression principal. Il participe à plusieurs expositions organisées à Hanoï dans le but de promouvoir l’œuvre des jeunes diplômés. Son talent est applaudi notamment en 1935 à la Sadeai ; en 1939 lors de l’exposition de laques organisée au sein de l’université ; en 1940 à l’exposition donnée en décembre par la coopérative ; ou au Salon Unique organisé en 1943 à l’Afima. Par son travail Nguyễn Gia Trí ambitionne d’élever la laque au niveau de la peinture. Sa palette riche, son exécution parfaite et son dessin accompagnent la hardiesse de ses esquisses. les femmes qu’il peint évoquent l’élégance d’un Watteau, les légèretés d’une esquisse du XVIIIe français, les magies printanières d’un Botticelli.
Nguyễn Gia Trí s’exile à Hong Kong en 1946 et ne revient que vers 1953-1954, s’installant à Saïgon et ouvrant un atelier. Il s’entoure d’artisans laqueurs et crée de nombreux panneaux et meubles en laque. Il entretient tout au long de sa vie une correspondance régulière avec son professeur de l’École des beaux-arts de l’Indochine, Joseph Inguimberty pour qui il gardera un respect profond.
Gracieuse et confidentielle
Inscrivez-vous pour recevoir notre revue ainsi que le calendrier des ventes, expositions et conférences…
Seulement deux communications par mois dans votre boîte mail.
Plus de 15 départements
spécialisés
Agilité pour la vente de lots à fort potentiel et de collections
Plus de 50% d'acheteurs
étrangers
Pour des lots allant de 10 000 € à 2 millions d'euros
4 ventes aux enchères annuelles
par spécialité