Georges Jouve (1910 – 1964) est le céramiste français le plus connu des années 1950 et 1960.
Diplomé de l’école Boulle, où il acquiert le surnom d’Apollon, Jouve découvre les arts du feu dans un petit village de potiers, dans la Drôme, pendant la seconde guerre mondiale : Dieulefit.
Il installe son 1er studio à Paris et commence par travailler des pièces de formes. Il ancre définitivement son atelier sur les contreforts de la Méditerranée, à Aix-en-Provence, à partir de 1954.
Ses recherches sont axées sur la matière qu’il aime généreuse, profonde, épaisse et les couleurs aux tonalités vives : rouge tomate, blanc crémeux, jaune citron ou vert prairie. Mais ce sont les émaux noirs lustrés, aux reflets métalliques, qui feront son succès.
Il renonce aussi aux formes tournées pour adopter une technique assez proche du modelage et de la sculpture, qui donne à ses céramiques, un caractère unique. Donnant ainsi à cet art du feu une mission décorative pour l’emmener vers le champ artistique, dans une quête d’esthétique moderne.