Selon la légende, la jeune impératrice chinoise Leizu aurait eu l’idée de tisser le fil déroulé d’un cocon de ver à soie tombé dans sa tasse de thé, au 3ème millénaire avant l’Ère commune. Elle serait également à l’origine de l’invention du moulinet et du métier à tisser la soie.
Si ce mythe ne repose pas sur une histoire réelle, la Chine reste le berceau de la soie et le plus ancien fragment de ce tissu daté de 2 570 avant JC y a été découvert.
Parallèlement, les Chinois développent le tissage de la laine et produisent une large variété de textiles.
Même s’il est probable que les peuples qui vivaient à cette lointaine époque en Inde et au Pakistan connaissaient des procédés similaires, la Chine a jalousement gardé le secret de la fabrication des soieries jusqu’au début de notre ère.
À partir de cette époque, l’usage de la soie se répand dans la plus grande partie de l’Asie. Véritable objet de luxe, elle est réservée aux classes sociales élevées et la loi interdit aux paysans de porter des vêtements ou de posséder des objets décoratifs confectionnés dans ce précieux textile.
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Pendant très longtemps, les techniques de fabrication, les outils et même les motifs ne subissent que peu de changements et la Chine conserve le monopole du commerce avec l’Europe. Il faut en effet attendre le 4ème siècle pour que des magnaneries apparaissent en dehors de l’Asie et la Renaissance pour que l’industrie soyeuse se développe à Lyon.
Si vous voulez vendre ou acheter un tissu asiatique, il est indispensable de demander une expertise et une estimation de sa valeur à un professionnel qui pourra authentifier la pièce.
En se basant sur l’état de conservation, la qualité de la soie ou du tissu de laine ainsi que sur la finesse du tissage, des peintures ou des broderies, il évaluera le prix approximatif qu’elle atteindra lors d’une vente aux enchères.