La peinture occupe une place importante dans l’art chinois depuis la nuit des temps comme en témoignent les nombreuses peintures pariétales et la richesse des décors des poteries néolithiques.
La calligraphie chinoise est indissociable de la peinture dont elle est l’une des premières manifestations. Selon la tradition, les premiers caractères chinois ont été dessinés par un proche de l’Empereur Jaune, au 3ème millénaire avant JC. Ils sont tracés à l’aide d’un bâton d’encre et, plus tard, d’un pinceau de calligraphie.
La calligraphie se distingue notamment par la diversité de ses supports. Les artistes décorent non seulement la céramique mais également des carapaces de tortue, des objets laqués, des panneaux de bois ou des rouleaux de soie dont le plus ancien exemplaire peint à l’encre date du 3ème siècle avant JC. A l’aube de l’Ère commune, les Chinois découvrent un procédé permettant de fabriquer du papier à base de fibres végétales, notamment du lin et de l’écorce de mûrier.
On distingue différents styles calligraphiques correspondant non seulement aux époques et aux régions mais également à l’usage privé ou officiel du texte. Durant le premier millénaire de notre ère, la calligraphie s’exporte notamment en Corée, au Japon et au Viêt Nam qui adoptent l’écriture chinoise tout en lui imprimant leurs propres styles.