Alexandre Noll a consacré sa vie au travail du bois. Il en a fait son moyen d’expression. Rien ne semblait pourtant l’y prédestiner, si ce n’est une compréhension instinctive de ce matériau vivant.
Né à Reims de parents alsaciens, il est mobilisé lors de la première guerre mondiale et fait la connaissance de Lucien Jacques, qui possède un atelier de gravure sur bois. C’est cette rencontre déterminante qui va changer le destin de Noll.
Au sortir de la guerre, il entreprend de travailler le bois pour gagner sa vie. De 1920 à 1925 il tourne des manches d’ombrelles et de parapluies, fait des pieds de lampes gravés ou des tabatières.